BRUNO DELAROCHE
DE ET AVEC JÉRÔME ROUGER
PRÉSENTATION
Bruno Delaroche est conseiller en charge des expérimentations au Ministère de la Culture.
S'appuyant sur le constat que, malgré les mutltiples actions entreprises par les différents gouvernements depuis la création du ministère de la culture en 1960, la culture ne s'est jamais réellement démocratisée (*), le gouvernement envisage de résoudre de façon radicale le problème de la démocratisation de la culture, en obligeant chaque citoyen à assister à deux spectacles par mois.
Au travers de différentes allocution, Bruno Delaroche s'emploie à montrer tout le bien-fondé et les vertus de ce projet de loi.
Bruno Delaroche intervient ainsi lors de cérémonies officielles, ouvertures de saison, de festival, inaugurations de salle...
Il affectionne la présence de personnalités politiques, avec lesquelles il peut ainsi nouer des appuis précieux pour faire aboutir le projet.
(*) 43% des français n'ont jamais été de leur vie au théâtre, 74% n'ont jamais assisté à un concert de rock, et 81% n'ont jamais mis les pieds à l'opéra (sondage mené par le Département des études de la prospective du ministère de la Culture).
NOTE DE L'AUTEUR
Le procédé d’accumulation des « Je me souviens » donne une unité au récit sans avoir à respecter la chronologie des faits de ce récit. Comme dans Trapèze et Furie, j’ai souhaité continuer à « mettre en jeu » comment la perte, voire le refus de la linéarité du récit ne signifie pas forcément la perte de son unité, en provoquant l’esprit et en le tenant en éveil par l’incongruité de la succession d’informations « apparemment » non liées qui sont mises en scène, tout cela dans une langue que je souhaite « d’humour poétique » (sans rien céder à la complexité et à l’ambition du propos, il y a dans ce travail, en dehors des modes populistes ou élitistes, le souci d’être compris d’un large public).
Je me souviens prolonge sous un autre aspect les interrogations déjà évoquées dans Trapèze et Furie, les deux précédents spectacles : la pression sociale, les codes sociaux, la construction de l’identité, comment tous les systèmes peuvent être à la fois exaltateurs et broyeurs d''identité.
Enfin, peut-être il s’agit de mettre en exergue comment, peut-être beaucoup plus qu’on ne le pense, chaque histoire humaine est une somme d’éléments contingents et comment l’Histoire, la grande, est beaucoup plus qu’on ne le suggère, elle aussi, une somme d’éléments contingents. "Le monde est maniable, il sera ce que nous en ferons".
Jérôme Rouger
TÉLÉVISION
FRANCE 3 & LA POLICE CULTURELLE
Pour France 3, le réalisateur Charles Dubois a réalisé quatre petites chroniques sur une journée d'intervention.
PRESSE
Régulièrement des théâtres font appel à lui et à son personnage de Bruno Delaroche – parodie de génie d’un conseiller « en charge des expérimentations » au ministère de la rue de Valois – pour présenter leur saison
Sandrine Blanchard – Le Monde.
Une satire hilarante sur la démocratisation de la culture.
Les dernières nouvelles d'Alsace
Un discours politique plus vrai que nature !
La Nouvelle République du Centre-Ouest
Avec un ton juste, la Police Culturelle plonge rapidement le public dans un délire parfaitement maîtrisé.
Sur la Police Culturelle (le spectacle dont est issu le personnage de Bruno Delaroche) Ouest France
La pratique culturelle sera désormais obligatoire.
la transposition dans la rue apporte un plus de vraisemblance au second degré, d'autant plus que la réflexion est lancée en amont, car la voiture de service " Police Culturelle ", d'une finition très réaliste, circule dès le matin dans la ville ".
Cassandre